AI

Prison

Le soleil brûlait fort dans le ciel, illuminant les rues de la ville.

Le vent chaud soufflait doucement, faisant voler les feuilles et les papiers dans les rues. Dans cette atmosphère étouffante, une femme marchait lentement sur le trottoir, perdue dans ses pensées.

Elle s'appelait Marie, une jeune femme de vingt-six ans, qui travaillait comme secrétaire dans une petite entreprise de la ville. Elle était d'apparence calme et posée, mais quelque chose la tracassait aujourd'hui. Elle marchait sans but précis, laissant ses jambes la guider dans les rues, quand elle aperçut une vieille femme assise sur un banc public. Elle avait l'air solitaire et Marie décida de s'approcher pour lui tenir compagnie. En s'asseyant à côté d'elle, Marie remarqua qu'elle avait les yeux rivés sur une petite fille qui jouait avec une poupée dans une cage en métal, un peu plus loin. L'enfant était joyeuse et insouciante, mais la vieille femme avait l'air préoccupée.

"Vous êtes inquiète pour cette petite fille?" demanda Marie.

La vieille femme hocha la tête en silence. Marie prit le temps de l'écouter, alors que la vieille femme lui expliquait que la petite fille était en réalité prisonnière d'une secte religieuse qui l'avait enlevée à sa famille. La secte gardait l'enfant enfermée dans une cage en métal, ne la laissant sortir que pour jouer avec sa poupée.

Marie fut choquée par cette histoire, ne pouvant imaginer le sort de l'enfant. Elle demanda à la vieille femme s'il y avait quelque chose qu'elle pouvait faire pour aider, mais la réponse fut négative. La vieille femme avait déjà tenté de faire intervenir la police, mais personne ne la croyait. Marie se leva, déterminée à faire quelque chose. Elle était convaincue que l'on ne pouvait pas laisser une enfant dans de telles conditions. Elle alla chercher des amis pour qu'ils l'aident dans cette entreprise, mais la secte était organisée et très méfiante. Marie et ses amis avaient beau tout tenter, ils ne pouvaient pas sauver l'enfant. Marie se retrouva confrontée à un dilemme moral. Elle avait tout fait pour sauver la petite fille, mais elle avait échoué. Elle se demandait si elle avait encore un sens à sa vie, si elle pouvait continuer à vivre normalement, sachant qu'une enfant était prisonnière quelque part. Elle était prise entre l'envie de tout abandonner et de continuer à se battre pour les causes qu'elle jugeait justes.

Et c'est ainsi que Marie s'en alla, le cœur lourd, les yeux rivés sur la petite fille prisonnière de sa cage en métal. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à elle, même après avoir quitté le parc. Elle se sentait impuissante face à la tragédie de cette enfant, mais elle savait au fond d'elle-même qu'elle ne pourrait jamais abandonner ses convictions. Elle continuerait à se battre pour les causes qui lui tenaient à cœur.